samedi 9 décembre 2017

Mon projet « le BATOPARK »

Mon projet « le BATOPARK » entre dans les engagements que l’État français a pris en termes de prise en charge des navires et de leurs démantèlements et en ce sens l’utilisation de ces bateaux sera une réhabilitation de ces derniers avec des exigences éco environnementales.

Selon le rapport de la mission parlementaire sur le démantèlement des navires publié en juin 2010, il y aurait en France 76 navires de guerre (hors sous-marins) à déconstruire pour un tonnage proche de 100.000 tonnes, un nombre "relativement conséquent" de bateaux de pêche (près de 5.000 ayant plus de 20 ans) et suffisamment de navires marchands pour assurer du travail aux sites spécialisés sur plusieurs années.

Quant aux bateaux de plaisance, il y aurait en France 374.000 navires inactifs, sur un total de 924.000 immatriculations. Combien de ces bateaux devraient être démantelés ?

"Il est à ce stade impossible de préciser le facteur de correction à apporter à ce chiffre", déplore le document, précisant que "derrière ces navires inactifs certains ont très certainement été détruits par différents modes plus ou moins respectueux de l'environnement".

La mission assure néanmoins qu'il y aurait 1.700 bateaux abandonnés dans les ports et que le flux annuel des bateaux en fin de vie serait de l'ordre de 20.000. Plus globalement, l'Association pour la plaisance éco responsable (Aper) rapporte qu'en 2008, l'âge moyen des bateaux de plaisance français était de 23 ans, sachant que la durée de vie est habituellement de 30 à 40 ans.

Pour pouvoir se débarrasser de ce bateau, le port de Sète a dû lancer plusieurs procédures judiciaires pour obtenir la déchéance de propriété du navire, puis l’autorisation de démanteler le cargo. Car, en Europe, contrairement à l’Inde ou au Bangladesh, il n’existe pas encore de filière de récupération et de recyclage de ce type de bateaux, faute de législation adéquate.

                                        "Recyclage sûr et écologiquement rationnel ! »

La France, premier pays du continent à avoir signé la charte de Hong-Kong pour un «recyclage sûr et écologiquement rationnel», est donc figure de proue pour des futurs chantiers qui s’annoncent pourtant nombreux, vu la quantité de ces bateaux qui pourrissent dans les ports de l’hexagone. C’est par exemple le cas à Bassens, aux portes de Bordeaux, où là aussi c’est l’entreprise Véolia qui a entrepris depuis l’année dernière de mener à bien ces chantiers importants.

Car une fois sortis des aciéries, les métaux ont une seconde vie dans le BTP ou le ferroviaire. On parle même de 98% de déchets récupérés sur de tels navires. En 2013, c’est un bâtiment de 3000 tonnes, le Matterhorn, qui avait été découpé jusqu’aux entrailles et «revalorisé écologiquement». À Sète et Bordeaux, d’autres navires attendent une seconde vie, et surtout que la filière soit enfin véritablement structurée et encadrée juridiquement.

                               La France s'engage pour le recyclage des navires.

Les députés de l'Assemblée nationale ont voté, à l'unanimité, la ratification de la convention internationale de Hong Kong. Le texte conclu en mai 2009 règlemente le démantèlement des navires hors d'usage. Il faudra néanmoins plusieurs années avant qu'il n'entre en vigueur. Et si l'on recyclait ces énormes cargos une fois leur vie de transporteur achevée ? L'idée n'est pas saugrenue : chaque année, de nombreux bateaux viennent s'échouer sur les côtes et provoquent un désastre écologique et un danger pour ceux qui doivent tenter de les démanteler.

En 2003, la France se rappelle de l'odyssée du porte-avions Clémenceau dont les associations écologistes, Greenpeace en tête, refusaient le voyage vers l'Inde afin d'être dépecé : près de 1.000 tonnes d'amiante étaient présentes dans les gaines entourant les sources de chaleur.

Image d'illustration : auteur inconnu, en cours de recherche pour trouver son auteur, bravo à cet auteur pour ce dessin.


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Bienvenue sur le Batopark

Ce Blog est dédié à la création de l’écoconception de recyclage de navire en surface de parking : le « Batopark ».

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